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Teconex, Trends Gazelle de l’année ?

1.    Comment avez-vous vécu votre premier semestre de présence active chez Teconex ?
Je suis arrivé en juillet 2020, au milieu d’une situation difficile. Quand vous arrivez quelque part, vous voulez parler, rencontrer les gens, créer du lien, vous sentir proche. Le Covid était passé par là, avec ses masques et ses distances de sécurité. Ça n’a pas été simple ! L’entreprise vivait également un moment compliqué : le 2e trimestre avait été terrible, les lignes de vente et d’achat avaient connu des breakdowns… Et puis, finalement, nous avons remonté la pente, notamment grâce à la confiance de nos clients, qui ont accepté que tout ne soit pas parfait. Nous terminons l’année 2020 au même niveau que 2019.
 

2.    Quelles sont les nouveautés, en 2021 ? En termes d’équipe, de produits, de projets ?
Nous lançons aujourd’hui un Teconex 4.0, avec 3 secteurs : Low Voltage, Lighting Indoor et Lighting Outdoor. Nous travaillons via 4 canaux : les distributeurs, les gestionnaires de réseaux de distribution, l’Allemagne et l’Afrique.
L’Afrique, c’est demain, ou après-demain. Elle deviendra un acteur majeur sur la scène mondiale. Savez-vous que parmi les 10 premiers pays en croissance dans le monde, on compte 7 pays africains ? C’est un marché que nous voulons aborder avec les acteurs Africains, d’égal à égal, en cycle direct. Nous pouvons apporter, recevoir et apprendre énormément de choses en travaillant sur ce continent !
2021 verra aussi et surtout, chez nous, la gamme architecturale continuer à grandir, et les services de vente s’ancrer davantage dans le conseil.


3.    Quels sont les perspectives et les objectifs pour les 3 prochaines années ? 
Outre une ouverture vers l’Afrique, qui verra sans doute la révolution 5.0, nous voulons nous ancrer davantage en Belgique. Le Covid a montré la dualisation entre le Big Tech et les PME, entre celles et ceux dont le salaire est assuré et les coiffeurs, restaurateurs et artistes qui continuent à en baver. Ce virus fait réfléchir, aussi, à la position dominante de la Chine, aux problèmes de distribution, aux bateaux qui arrivent pleins et repartent vides, faisant monter les coûts et le CO2. La délocalisation à outrance montre ses limites. 

Nous souhaitons, profondément, soutenir les entrepreneurs locaux, qui participent à la prospérité de notre région et de notre pays. Nous voulons travailler la proximité (vous savez, c’est aussi cette gentille voix qui vous répond au téléphone quand vous rencontrez un problème), une humanité et une humilité qui nous permettent d’apprendre, la technologie qui nous fait d’avancer, side by side, avec nos clients : bureaux d’études, architectes, urbanistes, grossistes, installateurs et grands entrepreneurs à travers l'Europe …
 

Question subsidiaire ! Vous portez la vision d’une multinationale, vous avez beaucoup travaillé en Afrique : comment met-on cette expérience au service d’une PME wallonne ? 

La PME et la multinationale humaine, c’est-à-dire celle qui n’est pas infectée par le cours boursier à outrance, sont complémentaires et amies. Je suis allé pour la première fois au Maroc, étant enfant avec mes parents, il y a 43 ans. Je travaille avec et pour l’Afrique depuis 1993 et avec la Chine, depuis 1998. J’ai vu évoluer les pays, les continents, les marchés. On peut travailler en Afrique et avec la Chine en conservant les valeurs qui sont les nôtres, y compris la proximité. Ce n’est pas une vision or/or, mais and/and : on peut se rapprocher de nos producteurs européens en continuant à s’approvisionner partiellement en Chine, on peut s’implanter en Afrique en restant proche de nos clients actuels, et on peut offrir à une PME une vision complémentaire, plus large, sans renoncer à son identité. Le monde est un village inclusif. 
 

« Si un entrepreneur veut illuminer son commerce, son restaurant ou son bâtiment, construire une armoire électrique, il trouvera chez Teconex son inspiration et un partenaire humain, humble, à l’écoute et proche de lui. Toujours. »